En mars, après des résultats sur 10KM décevants, notamment sur la course de Paray-Le-Monial, j'avais décidé de modifier le plan de fin d'année et de ne pas faire le marathon prévu, pour prendre ma revanche sur 10km.

J'ai enchaîné à la rentrée avec une prépa 10 puis une série de 10km pour essayer enfin d'accrocher le sub-36.

• Course du Bien Public - 36'30"
• 10KM de Macon (label) - 36'54"
• 10KM de l'AJA Marathon (label) - 36'28"
• Foulées d'automne (9.4km) - 35'54"
• Foulées des vendanges - 37'02"

A chaque fois je sentais que j'avais les jambes pour le faire, mais il me manquait toujours un petit quelque chose pour descendre le chrono. Fin octobre, j'ai refais un dernier cycle mais le moral n'étais plus trop là, persuadé qu'à presque 43 ans j'avais atteint ma limite.

En plus, le fait d'avoir enchaîné les courses m'avait un peu fragilisé et j'étais victime d'une petite élongation à l'ischio pendant un fractionné qui rendait difficile l'entraînement. Bref, je me voyais déjà repousser cet objectif sub-36 à mars 2020.

Le bilan des courses de septembre/octobre se résumait au fait que j'avais le sub-36 dans les jambes mais qu'il restait deux facteurs limitants pour grignoter les quelques secondes / kilomètre manquants:

• La température. Au dessus de 18ºC, mon allure 10 est difficile à tenir.
• La densité des coureurs. Courir seul, sans trouver un petit peloton à la bonne allure dans lequel se cacher nécessite plus d'énergie.

C'est finalement sur le 10KM de vénissieux en novembre que j'ai réussi à descendre sous les 36' (35'58"), malgrès une préparation plus légère à cause de mon problème d'ischio. La température au départ était de zéro et la densité de coureurs stupéfiante! Les 200 premiers sont arrivés en moins de 36' et moi je fais 204eme en 35'58" !

Donc, objectif atteint, enfin! Dès le lendemain de la course je suis tombé malade et je traine une sinusite qui se remet à peine. C'est probablement le contre-coup de ces trois mois intense.

Maintenant, place aux cross! Et en mars 2020 je vais me concentrer sur semi, pour probablement finir l'année sur un marathon avec un objectif temps ambitieux (sub-2h50'). Ce temps est logiquement atteignable mais nécessite un volume d'entraînement important que mon corps a du mal à encaisser sauf si je m'entraîne intelligement grâce au vélo. Mais ce sera le sujet d'un autre article.